Histoire de Pourim

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Le 15 mars 2021

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HISTOIRE DE POURIM

Le roi de Perse, Assuérus (485 à 465 avant l’ère courante), petit-fils de Cyrus, organisa un jour un banquet auquel il invita les princes et notables de son royaume. La reine Vashti, sa femme refusa d’y assister, en conséquence de quoi il a répudia.

  • Afin de trouver une nouvelle épouse, il convoqua les plus belles jeunes filles du royaume et jeta son dévolu sur Esther Bat Avihail, une jeune femme d’une grande beauté qui devint la nouvelle reine.

Mais Esther n’avait pas révélé au roi qu’elle était juive, sur les conseils de son oncle Mordékhaï.

  • Ce même Mordékhaï, dans ce temps-là, avait sauvé la vie du roi en ayant déjoué le complot de ses gardes contre le souverain. Le fait fut inscrit dans les annales du royaume.

Haman l’amalécite, un homme orgueilleux et cruel, était le conseiller du roi ; et il haïssait Mordékhaï, car ce dernier avait refusé de se prosterner devant lui, alors que le protocole établi par le roi l’y obligeait… mais pour Mordékhaï, on ne se prosterne que devant Dieu. Haman en conçut une haine pour le peuple juif entier, et complota pour le détruire en un discours malheureusement trop connu (Esther III, 8 : « Il y a dans toutes les provinces de ton royaume un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples et n’observant point les lois du roi. Il n’est pas dans l’intérêt du roi de le laisser en repos. ») ; et le roi lui confia le soin de faire ce que bon lui semblerait. Haman, muni du sceau du roi, envoya dans les 127 provinces de l’empire achéménide (où vit la quasi-totalité de la population juive de l’époque) l’ordre de massacrer les Juifs le 13 Adar, date qu’il avait tirée au hasard. ( »Pourim » vient du mot accadien pour qui signifie « tiré au sort », et fait référence aux dés lancés par Haman pour fixer la date propice (13 Adar) au massacre des juifs)

  • Mordékhaï persuada Esther de parler au roi au nom du peuple juif. Prête à risquer sa vie en allant voir le roi sans avoir été convoquée, Esther passa trois jours à prier et en jeûnant et avait demandé à tous les Juifs d’en faire autant. Le roi l’a reçu avec bienveillance. Elle demanda à parler lors d’un festin qu’il organiserait le lendemain.

Ne pouvant dormir, le roi se fit lire les annales du royaume, où on lui rappela comment Mordékhaï avait déjoué la conspiration contre lui, et qu’il n’avait été fait aucune récompense à cet homme. Au matin, il demanda à son conseiller Haman quel traitement il se devait de réserver à un homme qu’il souhaitait honorer. Haman donna son avis en croyant que le roi pensait à lui : une parade en ville sur le cheval du roi. Assuérus lui ordonna alors de faire ce qu’il avait dit pour Mordékhaï.

  • Le soir, lors du festin, le roi demanda à Esther quelle était sa requête, qu’il promettait de lui accorder d’avance. Esther dévoila son identité juive et le complot qui visait les siens. Elle lui demanda la survie ainsi que celle de son peuple, que Haman avait condamnées. C’est ainsi qu’Assuérus publia un nouvel édit pour annuler celui de Haman, qui fut pendu sur la potence qu’il avait lui-même dressée pour Mordékhaï.

Le peuple juif, sauvé, passa du deuil à la réjouissance ; on célébra des fêtes. C’est ainsi que fut instaurée, le 14 Adar, la fête de Pourim. Les innovations de Mordékhaï, devenu grand vizir du roi, ont une nature davantage sociale que religieuse : en effet, le jour de Pourim est marqué par 4 obligations religieuses (mistvot) : la lecture rituelle du Livre d’Esther (Mikra Meguila), le repas festif (Mishte Vesimha), l’envoi de portions (Mishloah Manot) et le don aux pauvres (Matanot Laèvyonim).

Catégories : Pourim

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