La réparation de l’arbre de la connaissance

La réparation de l’arbre de la connaissance

Le 13 janvier 2022

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Tou Bichvat ou la réparation de la faute de L’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Le mot פסח Pessah est en allusion פה סח: donc la bouche qui parle, celle qui raconte, et voici que les lettres suivantes et précédentes la lettre pé פ’ qui signifie la bouche, sont les lettres עין aïn et צדי tsade, soit les lettres du mot עץ : l’arbre.

(עין פה צדי – ע’ פ’ צ’, עץ וגם פה, פה סח מצד אחד ע »ץ מצד שני.)

Car la bouche détient le pouvoir du bien et du mal, de la bénédiction et de son contraire, donc il y a ici réparation absolue.

A quel moment vit-on avec intensité la réparation de la faute de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ? Dans chaque fête juive en général, et lors de Tou Bichvat en particulier.

En effet, nous l’avons évoqué plus haut, la fête de Pessa’h elle-même en est la réparation, par allusion, puisque selon certains avis l’arbre en question était le blé, donc l’élément de base de la fabrication des Matsot. Selon le Zohar, l’arbre était la vigne, donc là encore, avec les quatre coupes, nous réparons la faute première.

Cela est vrai pour chaque fête, chaque Chabbat, puisqu’il y a coupe de vin sacralisant le début et la sortie de ladite fête ou du Chabbat.

Mais cela est vrai aussi pour Souccot, puisque le fruit des quatre espèces, qui sont tous des arbres ou arbustes au demeurant, qui a le plus de valeur, est le Etrog, soit la encore le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, selon un autre avis.

Lors de la fête de Chavouot, la coutume veut que l’on remplisse maisons et synagogues, de fleurs et d’arbres, pour une même raison: la réparation de la faute de la connaissance du bien et du mal.

Pourim elle-même sera le théâtre d’une réparation des plus profondes, puisque Haman sera pendu à « l’arbre », comme s’il n’y en avait qu’un seul. Sachant de plus, que celui-ci (Haman), est appelé par les sages du Talmud « le serpent ».

Bien entendu, ‘Hanouca célèbre le miracle de la fiole d’huile restée pure malgré le désir des Grecs de détruire toute pureté et toute sainteté au sein du peuple d’Israël, « en impurifiant toutes les huiles ».

Le symbole de la Torah profonde et du peuple d’Israël étant selon certains autres avis, l’arbre de la connaissance du bien et du mal: l’olivier.

Tout naturellement, au-delà de toutes les fêtes juives évoquées succinctement, et symbolisant chacune la réparation de la faute de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, la fête de Tou Bichvat, est la fête de l’arbre par excellence.

Donc la relation est ici très claire, car nous allons célébrer l’arbre et ses fruits. N’est il pas écrit qu’il était interdit à Adam et H’ava, de manger du fruit de l’arbre ?

Oui, en effet, lorsque nous allons venir et manger tous ces fruits, et boire du vin, selon un ordre bien précis, nous allons par la même, effectuer de nouveau des unifications profondes, permettant peut être de réparer cette faute première : l’interdit de consommer du fruit de l’arbre.

Rav Itshak Peretz

Catégories : Tou Bichvat

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